jeudi 20 novembre 2014
Malika Ziri Coach en développement personnel et professionnel: Savons-nous réellement communiquer de façon authe...
Malika Ziri Coach en développement personnel et professionnel: Savons-nous réellement communiquer de façon authe...: Communiquer vient du mot latin « communicare » qui veut dire « être en relation avec ». En effet, être en communication nécessite d’êtr...
lundi 29 septembre 2014
Savons-nous réellement communiquer de façon authentique ?
Communiquer vient du mot
latin « communicare » qui veut dire « être en relation
avec ». En effet, être en communication nécessite d’être en contact avec
une personne ou plusieurs personnes. La communication peut se faire à deux, ou
à plusieurs lors d’un échange. Toutefois, l’échange s’effectue toujours à
partir d’un émetteur, c’est-à-dire celui qui transmet le message, et le récepteur est celui qui reçoit le message. Or, il arrive que
lorsque nous communiquons, la personne avec qui nous échangeons peut ne pas
recevoir ni comprendre le message, c’est-à-dire ce que nous voulons faire
savoir ou transmettre comme information. Il peut avoir des
interférences ! Prenons l’exemple d’un homme avec sa femme ; il y a des
litiges à la maison, la communication a lieu, mais le message ne passe pas. Ils
n’arrivent pas à se comprendre, et surtout à s’écouter. La communication est biaisée à cause
d’émotions qui interfèrent dans l’échange. Une colère qui surgit, lors d’un mot
prononcé, un regard froid et distant lancé ! Une mésentente qui
s’installe ! Et pourtant l’envie de communiquer est là, elle se fait même
pressante ! Alors, qu’est-ce qui peut expliquer cela ? Qu’est-ce qui
explique que l’on communique, mais on ne sait pas se faire entendre ?
Qu’est-ce qui peut être à l’origine de cette mésentente ? Comment faire
pour communiquer sans se mettre dans tous ses états ?
Communiquer c'est avant tout
savoir exprimer ses attentes
Tout d’abord, pour
communiquer il est essentiel de savoir faire des demandes, c’est-à-dire
d’exprimer de façon claire ce que nous voulons vraiment, sans être dans des
sous-entendus. Il arrive parfois que nous ne sachions pas faire de demandes, et
que nous ayons des difficultés à exprimer nos besoins, tout simplement parce
que nous ne savons pas vraiment ce que nous voulons. Nous pouvons en effet
ressentir un besoin de « quelques chose », mais ne pas savoir le
formuler, et être dans une plainte qui n’exprime pas réellement notre demande.
Comme le cas d’une femme qui se plaint de l’attitude égoïste de son conjoint,
mais sans réellement exprimer sa demande qui peut être un besoin de proximité,
de tendresse, ou tout simplement de passer plus de temps avec ce dernier. Or
cette attitude de plainte, de réprimande, ne fait que braquer la personne qui
écoute. Elle se renferme comme une
coquille et devient opaque à toutes exhortations. Alors que celle qui a émis
des plaintes souhaitait tout simplement être comprise en pensant que son
conjoint aurait pu comprendre ses attentes. il ne suffit pas d’émettre des
plaintes pour se faire comprendre ! La communication a besoin d’être
claire pour qu’il n’y ait pas d’interférences. Et pour cela, il est important
de clarifier ses idées, de laisser passer les émotions qui interférent pour
échanger réellement ! Et ne pas communiquer lorsque les émotions sont trop
fortes, car elles empêchent de raisonner et d’être clair dans ce que l’on veut
vraiment. Si on vocifère pour communiquer, on risque tout simplement de faire
fuir celle ou celui avec qui on communique, qui peut mettre un mur
d’indifférence pour ne pas ressentir. Il est donc préférable de trouver le
calme et de réfléchir avant d’émettre une demande. Parfois, quelques questions
que l’on peut se poser suffisent pour clarifier ses idées pour trouver un début
de solution. Par exemple,
« qu’est-ce que je veux vraiment ?» quels sont mes
besoins ? Qu’est ce que l’autre peut m’apporter ? »
Etre en accord avec soi-même
pour mieux communiquer avec autrui
Cependant, si nous voulons
améliorer nos relations et être proches des autres, il est essentiel de
communiquer de la façon la plus authentique. Mais, pour cela, nous devons être
en accord avec nous même pour pouvoir être en accord avec les autres. Cette
attitude exige de gagner en maturité et en confiance ! Surtout lorsque
nous sommes dans une relation, où l’intimité est cruciale pour développer une
relation saine et épanouie, comme dans le cas de la vie de couple. Il est très
difficile d’aborder des sujets sensibles, sans qu’il y ait un minimum de
confiance, de sécurité et de maturité. Tout simplement parce que la relation
est chargée d’affect. Toutefois, il arrive aussi que certaines personnes ne
sachent pas exprimer des sentiments, de peur de paraître vulnérables. Et
qu’elles aient développé une carapace, des masques qui les empêchent d’êtres
proches. Les raisons peuvent être multiples. Un manque de confiance en soi, des
blessures non cicatrisées, une immaturité, une peur d’être rejeté, ou d’être
blessé… D’où l’intérêt de prendre en compte le langage non verbal qui est aussi
important que le langage verbal. En effet, un silence, un soupir, des lèvres
pincées, une respiration saccadée, un visage pâle, des sourcils froncés, des
épaules relevées, une lueur dans le regard en disent plus parfois sur l’état
d’une personne qui essaie tant bien que mal de ne rien laisser paraître. Mais
il y a des gestes, qui trahissent et accentuent le mal-être que la personne
tente de dissimuler.
Etre attentif à l'autre est
primordial
Comme on peut le voir, la
communication n’est pas un processus simple, elle exige avant tout de savoir
écouter, d’être attentive. Cette exigence nécessite de développer une attitude
responsable et empathique loin des jeux de pouvoir qui peuvent parasiter la
relation. Faire l’effort de comprendre l’autre est la clé d’une communication
réussie ! Savoir ce qui se joue derrière les apparences est plus important pour
gagner en authenticité ! Pour cela, il est nécessaire de comprendre le cadre
de référence de celui avec qui on communique. Nous avons tous des histoires, un
vécu personnel différent. Et les mots que l’on peut prononcer, ou l’attitude
que l’on peut avoir ne sont pas les mêmes pour celui qui nous écoute. Ils
peuvent être chargés d’émotions et de sens différents ! Chacun a sa
manière d’interpréter les événements, les mots, les gestes en fonction de son
cadre de référence. D’où l’intérêt d’observer et de connaître un minimum sur la
personne avec qui on communique ! Bien sûr, cela dépend aussi du degré
d’intimité que nous avons avec elle. De toute façon pour communiquer de façon
authentique, il est indispensable d’avoir une éthique, un savoir-vivre, et de
gagner en sincérité, en empathie, en douceur et en bienveillance pour faciliter
l’échange et trouver une entente mutuelle. Car, au bout du compte, si nous
voulons gagner en proximité, en transparence, il est fondamental de faire
tomber les masques qui nous empêchent d’être vrai et de gagner en profondeur en
nous connectant à la partie la plus pure que nous possédons en nous, la
« Fitra » qui nous relie à Dieu et nous fait voir la beauté (Jamal) qui se trouve-en nous et autour
de nous.
Malika ZIRI
Malika ZIRI
Article paru dans le journal la plume de l'est.
vendredi 6 juin 2014
lundi 24 février 2014
Sommes nous pilotés par nos peurs ?
La peur est une
émotion, « [elle] représente un signal d’alarme destiné à
faciliter notre vigilance face aux dangers et à augmenter nos chances de survie »(1).
Elle génère de l’adrénaline qui est l’hormone du combat. En effet, l’adrénaline
prépare l’organisme à agir très vite lors d’un danger imminent. Un enfant qui
se blesse grièvement, une catastrophe naturelle, un accident de voiture, un
tremblement de terre, etc. Tout notre corps est secoué par des vagues
d’adrénaline, laquelle nous prépare à passer à l’action et à faire des choses
inimaginables telles que grimper sur un arbre en une fraction de seconde à
l’approche d’un événement anxiogène, ou encore courir plus vite que d’habitude.
A cet effet, « nos pupilles se
dilatent pour recevoir davantage de lumière, le cerveau envoie des messages au
système nerveux pour qu’il se prépare, la digestion s’arrête pour permettre que
davantage d’énergie soit consacrée au combat ou à la fuite, les muscles se
tendent prêts à l’action. » (2) Toutefois, qu'en
est-il lorsque le danger n’est pas réel, ou que la peur est
irrationnelle ? Pourquoi l’organisme agit-il alors qu’il n’y a pas de
réels dangers ? Comment faire pour se débarrasser de ces peurs qui
polluent notre existence ? Quelles sont les conséquences de ces vagues
d’adrénaline sur notre corps ?
La peur est salvatrice lorsqu’il y a un réel danger. Elle protège, nous met en sécurité ! Mais il existe différentes peurs : peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas y arriver, peur de l’inconnu, peur d’être rejeté(e), etc. Ces peurs peuvent s’étendre à l’infini et devenir de vrais obstacles dans la vie quotidienne comme dans la vie professionnelle, lors d’un premier entretien d’embauche par exemple. Une peur qui se déguise sous différents noms : anxiété, appréhension, angoisse, mal-être. Une peur qui se cache derrière un masque de décontraction, alors que tout le corps montre le contraire : regard fuyant, épaules relevées, mâchoire crispée, mains moites, boule à la gorge, palpitation, etc.
La peur est salvatrice lorsqu’il y a un réel danger. Elle protège, nous met en sécurité ! Mais il existe différentes peurs : peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas y arriver, peur de l’inconnu, peur d’être rejeté(e), etc. Ces peurs peuvent s’étendre à l’infini et devenir de vrais obstacles dans la vie quotidienne comme dans la vie professionnelle, lors d’un premier entretien d’embauche par exemple. Une peur qui se déguise sous différents noms : anxiété, appréhension, angoisse, mal-être. Une peur qui se cache derrière un masque de décontraction, alors que tout le corps montre le contraire : regard fuyant, épaules relevées, mâchoire crispée, mains moites, boule à la gorge, palpitation, etc.
Tous ces gestes
et ces comportements sont en grande partie influencés par des pensées négatives
du style : « Je n’y arriverai pas, c’est trop dur, je n’ai pas le
droit à l’erreur, je ne vais pas être à la hauteur, je vais être
ridicule. » Nos pensées négatives génèrent des émotions négatives et
influent sur nos comportements. En effet,
« nous pouvons voir les choses d’une manière qui nous mette dans un état
constructif ou faire le contraire. »(3) Nous pouvons, avec toute la
bonne volonté, nous mettre dans un état d’anxiété en activant des images
pessimistes et ruminer des pensées négatives. Ou, dans le cas contraire, être
dans une attitude constructive en faisant fi de ces pensées négatives. Nous
pouvons donc ignorer ces pensées et passer à l’action, en faisant preuve de
courage et agir malgré que nous ayons l’estomac noué, les mains moites, la voix
qui tremble. Aller au-delà de ces manifestations physiques qui, au bout du
compte, disparaissent lorsque nous ne leur donnons pas d’importance.
La clé du succès
est de composer avec sa peur et de la rendre comme un allié prêt à nous donner
de précieuses informations dans la manière de nous préparer face aux événements
stressants. Car, au final, la peur n’est qu’un signal qui nous dit que nous
devons anticiper et agir en mettant en place des actions pouvant nous permettre
d’atteindre nos objectifs. Et c’est en passant à l’action, en recommençant les
expériences, en étant dans une attitude constructive que nous allons nous
désensibiliser de la peur. Dans le cas contraire, on peut aussi se saboter en
étant dans une attitude pessimiste, en voyant toujours le verre à moitié
vide : en focalisant sur les aspects négatifs et sur les manifestations
physiques dans lesquelles nous allons ancrer la peur, l’élargir, la faire
grossir en nous. La peur engendre de la peur et peut bloquer nos processus
créatifs et nous maintenir dans l’inaction.
Une autre raison
qui peut nous protéger de nos peurs est d’apprendre à être vrai, s’accepter
comme on est. Accepter d’être imparfait en se donnant le droit d’être soi même
est un garde fou contre toutes les formes de peurs irrationnelles. C'est aussi
une protection contre la peur des autres, la peur d’être imparfait, la peur de
ne pas être aimé, la peur d’être rejeté, la peur de commettre des erreurs. Alors
que, paradoxalement, se donner le droit à l’erreur, d’être imparfait, d’être
soi même, permet de recommencer les expériences. A l’image de l’enfant qui
trébuche maintes fois pour apprendre à marcher. Nous devons composer avec
nous-mêmes, sans être étrangers à soi même en faisant des efforts surhumains
pour paraître ce que nous ne sommes pas vraiment dans le but d’être acceptés.
Alors que pour aller au-delà de ses peurs, il est important de se donner
« le droit d’être soi même », en apprenant à être soi même.
Apprendre à
désapprendre : aller au-delà des injonctions apprises par l'éducation et
l'environnement (à l’école, au travail, dans la vie familiale, dans la vie de
couple) Des injonctions qui dictent nos agissements, notre manière de voir le
monde, notre manière d’être : « tu
dois être parfait, tu n’as pas le droit à l’erreur, tu dois faire plaisir, tu
ne dois pas dire non, tu n’as pas le droit de penser, de dire, de faire comme
cela. » Des injonctions qui nous empêchent de devenir ce que nous
sommes censés êtres en voilant notre Fitra, ce caractère inné. Des injonctions
qui produisent de la peur et qui sont une entrave à l’émergence de nos
potentiels latents. Car c’est en faisant face à sa peur en allant au-delà de
ces injonctions que l’on s’affranchit de ces conditionnements. C’est en se
donnant des permissions en étant dans l’action que l’on modifie nos
conditionnements. Les permissions sont vitales pour transformer la fiction en action.
Elles nous ancrent dans la réalité et nous font sortir de notre imaginaire. De
même, elles agissent comme des leviers en nous donnant accès à notre pouvoir,
notre libre arbitre qui nous fait sortir de la peur vers la confiance en soi et
la confiance en Dieu.
(1) Christophe
André, Psychologie de la peur, Odile Jacob, p. 11
(2) Guérir
l’anxiété pour les nuls, First éditions, p. 48
(3) Anthony
Robbins, Le pouvoir illimité, J’ai lu, p. 72
Article paru dans le journal "la plume de l'est" Rubrique Parole de Coach - Malika ZIRI
mardi 28 janvier 2014
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