samedi 31 octobre 2009

développer son esprit critique !

Avez-vous déjà eu le sentiment de ne pas avoir été respecté, et surtout incompris par rapport à ce que vous êtes ?
Ou d’avoir ressenti de la frustration, de la peine, un sentiment d’impuissance après n’avoir pas respecté vos besoins de sécurité, paix, bien-être…. ?
Développer son esprit critique possède des avantages non négligeables. En premier lieu, il nous protège des agressions extérieures, tel un garde de fou ! En effet, nous ne sommes pas à l’abri des jeux de manipulations qui nous affaiblissent de l’intérieur et nous privent de notre propre pouvoir. Mais attention à ne pas sombrer dans l’hyper vigilance ! Sinon nous risquons d’être figés dans des comportements inappropriés.
À travers cet esprit critique, nous allons délimiter nos frontières qui paradoxalement sont essentielles pour progresser. En quelque sorte, nous allons fixer des limites claires qui s’opèrent à travers l’auto observation, la réflexion. Elles vont être définies selon ses propres critères, d’où l’importance de connaître ses besoins qui ne sont pas identiques d’un individu, à un autre. Par contre, les questionnements restent pratiquement les mêmes : comment je me définis en tant qu’individu ? Quels sont mes besoins ? A quoi je dis oui, et à quoi je dis non ?....Ces limites ont un rôle de protection, et balisent la route pour avancer tout en élargissant pas à pas sa zone de confort pour pouvoir développer de nouveaux potentiels pour évoluer.
Il est donc important d’identifier ses besoins qui contribuent à notre épanouissement. Pour cela nous allons apprendre à nous écouter à travers nos émotions de joie, tristesse, colère, peur, peine, frustration… Chaque émotion décodée va nous rapprocher de notre être, et comme un enchantement élever notre niveau de conscience. Un niveau de conscience qui libère d’une souffrance inutile, et qui nous réconcilie avec toutes les parties de notre être. Car chaque besoin identifié, respecté, augmente notre confiance en soi et en même temps, influe sur notre niveau d’intégrité. On devient son propre allié pour avancer vers ses objectifs de vie tout en étant conscient de ses limites.
La confiance en soi est la clé qui nous ouvre toutes les portes qui mènent vers la réussite. Sans confiance en soi, nous ne pouvons prendre pouvoir sur sa vie. La confiance en soi, c’est cette voie, intérieur qui résonne en nous, à travers des pensées positives qui influent sur notre comportement. En quelque sorte un coach intérieur, qui nous guide dans nos épreuves au quotidien, sans tergiverser, ni se lamenter face aux difficultés. Prendre conscience de ses limites pour pouvoir élargir « le champ du possible », tout en respectant sa personnalité, sinon nous risquons de générer de la souffrance qui se traduit souvent par des émotions négatives.
D’où l’importance de développer son esprit critique qui va se mettre en place comme un filtre face aux événements extérieurs, pour ne pas laisser place au doute, la confusion sur ce que vous êtes. Car remettre en cause sa personnalité est destructif. Prendre conscience que changer un comportement n’est pas changer sa personnalité, sinon nous risquons de déconstruire au lieu de construire. Donc, construisons à partir de soi, en prenant en compte les changements à opérer sans vouloir remettre en cause sa personnalité à la moindre influence extérieure. Mais pour cela il est primordial de se faire confiance et ne jamais transgresser ses propres limites qui doivent être reconnues par soi, et transmises verbalement aux autres. C’est comme respecter le Code de la route, qui n’est pas modifié en fonction des événements extérieurs. Il reste pratiquement le même, et surtout respecté par tous, et c’est ce qui nous permet de circuler librement et donc d’assouvir un besoin essentiel qui est de se sentir en sécurité, et ainsi avancer vers ses objectifs de vie !

mardi 20 octobre 2009

l'épreuve de l'amour !

Chaque individu a besoin d’aimer ou d’être aimé par ses proches, et surtout de vivre, de partager dans les meilleures conditions ! Grâce à ce plein d’énergie, nous aidons l’enfant qui est en nous à grandir, dans une atmosphère chaleureuse, et paisible au travers des rencontres extérieures qui fortifient notre être.
Aimer est tellement évident que nous oublions d’exprimer notre amour à ceux que nous aimons ! Dans la pyramide de Maslow, le besoin d’être aimé apparaît en troisième place, après le besoin de manger, de se vêtir, de se protéger... Il contribue à notre équilibre, d’où l’intérêt de ne pas négliger ce besoin, lorsqu’il se fait sentir !
Lorsque nous aimons de façon inconditionnelle, notre personnalité s’unifie dans une paix retrouvée. Nous regardons les choses qui nous entourent différemment, comme si notre perception se renouvelait au contact des êtres que nous aimons. C’est toute la dimension du cœur, qui nous permet d’aimer dans la différence en étant proche à partir de nos ressemblances.
En revanche, il peut être aussi source de souffrance, lorsque cet amour se transforme en dépendance excessive. Car aimer, ne veut pas dire se sacrifier pour recevoir ! Ou bien dépendre des autres, jusqu’à s’aliéner une partie de soi, par peur d’être abandonné, ou rejeté ! C’est avant tout s’aimer, pour pouvoir donner, sans attendre, et s’aimer dans l’imperfection de son être pour accepter l’autre avec ses imperfections. S’aimer c’est aussi pardonner ses erreurs pour ne pas sombrer dans la culpabilité, et en même temps, élever son seuil de tolérance face aux erreurs des autres pour ne pas dévier vers l’indifférence qui est parfois le reflet de son propre égoïsme. Nous devons composer avec ce que nous sommes, et cheminer avec les êtres que nous aimons tout en respectant le rythme de chacun, sans oublier aucune partie de nous.
L’idéal serait d’aimer en étant paradoxalement détaché de toutes passions pour ne pas sombrer dans l’excès. Aimer est vraiment un acte de libération, lorsqu’il est tempéré, car la force de nos sentiments ne se mesure pas à l’intensité de nos émotions. Au contraire, l’excès ne peut réellement nous apporter la plénitude. Il ne peut que nous enchaîner dans la dépendance, la frustration, la tristesse… Notre défi sera réellement de trouver l’équilibre dans cet amour, mais sans jamais en être avili pour pouvoir devenir des êtres libres et responsables : en quelque sorte des adultes !