La peur est une
émotion, « [elle] représente un signal d’alarme destiné à
faciliter notre vigilance face aux dangers et à augmenter nos chances de survie »(1).
Elle génère de l’adrénaline qui est l’hormone du combat. En effet, l’adrénaline
prépare l’organisme à agir très vite lors d’un danger imminent. Un enfant qui
se blesse grièvement, une catastrophe naturelle, un accident de voiture, un
tremblement de terre, etc. Tout notre corps est secoué par des vagues
d’adrénaline, laquelle nous prépare à passer à l’action et à faire des choses
inimaginables telles que grimper sur un arbre en une fraction de seconde à
l’approche d’un événement anxiogène, ou encore courir plus vite que d’habitude.
A cet effet, « nos pupilles se
dilatent pour recevoir davantage de lumière, le cerveau envoie des messages au
système nerveux pour qu’il se prépare, la digestion s’arrête pour permettre que
davantage d’énergie soit consacrée au combat ou à la fuite, les muscles se
tendent prêts à l’action. » (2) Toutefois, qu'en
est-il lorsque le danger n’est pas réel, ou que la peur est
irrationnelle ? Pourquoi l’organisme agit-il alors qu’il n’y a pas de
réels dangers ? Comment faire pour se débarrasser de ces peurs qui
polluent notre existence ? Quelles sont les conséquences de ces vagues
d’adrénaline sur notre corps ?
La peur est salvatrice lorsqu’il y a un réel danger. Elle protège, nous met en sécurité ! Mais il existe différentes peurs : peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas y arriver, peur de l’inconnu, peur d’être rejeté(e), etc. Ces peurs peuvent s’étendre à l’infini et devenir de vrais obstacles dans la vie quotidienne comme dans la vie professionnelle, lors d’un premier entretien d’embauche par exemple. Une peur qui se déguise sous différents noms : anxiété, appréhension, angoisse, mal-être. Une peur qui se cache derrière un masque de décontraction, alors que tout le corps montre le contraire : regard fuyant, épaules relevées, mâchoire crispée, mains moites, boule à la gorge, palpitation, etc.
La peur est salvatrice lorsqu’il y a un réel danger. Elle protège, nous met en sécurité ! Mais il existe différentes peurs : peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas y arriver, peur de l’inconnu, peur d’être rejeté(e), etc. Ces peurs peuvent s’étendre à l’infini et devenir de vrais obstacles dans la vie quotidienne comme dans la vie professionnelle, lors d’un premier entretien d’embauche par exemple. Une peur qui se déguise sous différents noms : anxiété, appréhension, angoisse, mal-être. Une peur qui se cache derrière un masque de décontraction, alors que tout le corps montre le contraire : regard fuyant, épaules relevées, mâchoire crispée, mains moites, boule à la gorge, palpitation, etc.
Tous ces gestes
et ces comportements sont en grande partie influencés par des pensées négatives
du style : « Je n’y arriverai pas, c’est trop dur, je n’ai pas le
droit à l’erreur, je ne vais pas être à la hauteur, je vais être
ridicule. » Nos pensées négatives génèrent des émotions négatives et
influent sur nos comportements. En effet,
« nous pouvons voir les choses d’une manière qui nous mette dans un état
constructif ou faire le contraire. »(3) Nous pouvons, avec toute la
bonne volonté, nous mettre dans un état d’anxiété en activant des images
pessimistes et ruminer des pensées négatives. Ou, dans le cas contraire, être
dans une attitude constructive en faisant fi de ces pensées négatives. Nous
pouvons donc ignorer ces pensées et passer à l’action, en faisant preuve de
courage et agir malgré que nous ayons l’estomac noué, les mains moites, la voix
qui tremble. Aller au-delà de ces manifestations physiques qui, au bout du
compte, disparaissent lorsque nous ne leur donnons pas d’importance.
La clé du succès
est de composer avec sa peur et de la rendre comme un allié prêt à nous donner
de précieuses informations dans la manière de nous préparer face aux événements
stressants. Car, au final, la peur n’est qu’un signal qui nous dit que nous
devons anticiper et agir en mettant en place des actions pouvant nous permettre
d’atteindre nos objectifs. Et c’est en passant à l’action, en recommençant les
expériences, en étant dans une attitude constructive que nous allons nous
désensibiliser de la peur. Dans le cas contraire, on peut aussi se saboter en
étant dans une attitude pessimiste, en voyant toujours le verre à moitié
vide : en focalisant sur les aspects négatifs et sur les manifestations
physiques dans lesquelles nous allons ancrer la peur, l’élargir, la faire
grossir en nous. La peur engendre de la peur et peut bloquer nos processus
créatifs et nous maintenir dans l’inaction.
Une autre raison
qui peut nous protéger de nos peurs est d’apprendre à être vrai, s’accepter
comme on est. Accepter d’être imparfait en se donnant le droit d’être soi même
est un garde fou contre toutes les formes de peurs irrationnelles. C'est aussi
une protection contre la peur des autres, la peur d’être imparfait, la peur de
ne pas être aimé, la peur d’être rejeté, la peur de commettre des erreurs. Alors
que, paradoxalement, se donner le droit à l’erreur, d’être imparfait, d’être
soi même, permet de recommencer les expériences. A l’image de l’enfant qui
trébuche maintes fois pour apprendre à marcher. Nous devons composer avec
nous-mêmes, sans être étrangers à soi même en faisant des efforts surhumains
pour paraître ce que nous ne sommes pas vraiment dans le but d’être acceptés.
Alors que pour aller au-delà de ses peurs, il est important de se donner
« le droit d’être soi même », en apprenant à être soi même.
Apprendre à
désapprendre : aller au-delà des injonctions apprises par l'éducation et
l'environnement (à l’école, au travail, dans la vie familiale, dans la vie de
couple) Des injonctions qui dictent nos agissements, notre manière de voir le
monde, notre manière d’être : « tu
dois être parfait, tu n’as pas le droit à l’erreur, tu dois faire plaisir, tu
ne dois pas dire non, tu n’as pas le droit de penser, de dire, de faire comme
cela. » Des injonctions qui nous empêchent de devenir ce que nous
sommes censés êtres en voilant notre Fitra, ce caractère inné. Des injonctions
qui produisent de la peur et qui sont une entrave à l’émergence de nos
potentiels latents. Car c’est en faisant face à sa peur en allant au-delà de
ces injonctions que l’on s’affranchit de ces conditionnements. C’est en se
donnant des permissions en étant dans l’action que l’on modifie nos
conditionnements. Les permissions sont vitales pour transformer la fiction en action.
Elles nous ancrent dans la réalité et nous font sortir de notre imaginaire. De
même, elles agissent comme des leviers en nous donnant accès à notre pouvoir,
notre libre arbitre qui nous fait sortir de la peur vers la confiance en soi et
la confiance en Dieu.
(1) Christophe
André, Psychologie de la peur, Odile Jacob, p. 11
(2) Guérir
l’anxiété pour les nuls, First éditions, p. 48
(3) Anthony
Robbins, Le pouvoir illimité, J’ai lu, p. 72
Article paru dans le journal "la plume de l'est" Rubrique Parole de Coach - Malika ZIRI
La peur est une sensation que parfois on n'a réussi pas à contrôler alors c'est trouve que la leçons que vous nous avez donné ici est vraiment nécessaire pour le contrôle de soi.
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