Chaque individu a besoin d’aimer ou d’être aimé par ses proches, et surtout de vivre, de partager dans les meilleures conditions ! Grâce à ce plein d’énergie, nous aidons l’enfant qui est en nous à grandir, dans une atmosphère chaleureuse, et paisible au travers des rencontres extérieures qui fortifient notre être.
Aimer est tellement évident que nous oublions d’exprimer notre amour à ceux que nous aimons ! Dans la pyramide de Maslow, le besoin d’être aimé apparaît en troisième place, après le besoin de manger, de se vêtir, de se protéger... Il contribue à notre équilibre, d’où l’intérêt de ne pas négliger ce besoin, lorsqu’il se fait sentir !
Lorsque nous aimons de façon inconditionnelle, notre personnalité s’unifie dans une paix retrouvée. Nous regardons les choses qui nous entourent différemment, comme si notre perception se renouvelait au contact des êtres que nous aimons. C’est toute la dimension du cœur, qui nous permet d’aimer dans la différence en étant proche à partir de nos ressemblances.
En revanche, il peut être aussi source de souffrance, lorsque cet amour se transforme en dépendance excessive. Car aimer, ne veut pas dire se sacrifier pour recevoir ! Ou bien dépendre des autres, jusqu’à s’aliéner une partie de soi, par peur d’être abandonné, ou rejeté ! C’est avant tout s’aimer, pour pouvoir donner, sans attendre, et s’aimer dans l’imperfection de son être pour accepter l’autre avec ses imperfections. S’aimer c’est aussi pardonner ses erreurs pour ne pas sombrer dans la culpabilité, et en même temps, élever son seuil de tolérance face aux erreurs des autres pour ne pas dévier vers l’indifférence qui est parfois le reflet de son propre égoïsme. Nous devons composer avec ce que nous sommes, et cheminer avec les êtres que nous aimons tout en respectant le rythme de chacun, sans oublier aucune partie de nous.
L’idéal serait d’aimer en étant paradoxalement détaché de toutes passions pour ne pas sombrer dans l’excès. Aimer est vraiment un acte de libération, lorsqu’il est tempéré, car la force de nos sentiments ne se mesure pas à l’intensité de nos émotions. Au contraire, l’excès ne peut réellement nous apporter la plénitude. Il ne peut que nous enchaîner dans la dépendance, la frustration, la tristesse… Notre défi sera réellement de trouver l’équilibre dans cet amour, mais sans jamais en être avili pour pouvoir devenir des êtres libres et responsables : en quelque sorte des adultes !
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