Au-delà des apparences !
On avait parqué un éléphant venant de l’inde dans une étable obscure. La population curieuse de connaître un tel animal se précipita dans l’étable. Comme on n’y voyait guère à cause du manque de lumière, les gens se mirent à toucher cet animal. L’un d’eux toucha la trompe et dit : - cet animal ressemble à un énorme tuyau ! Un autre toucha les oreilles : - On dirait plutôt un grand éventail ! Un autre, qui touchait les pattes, dit : - Non ! Ce qu’on appelle un éléphant est bel et bien une espèce de colonne ! Et ainsi, chacun d’eux se mit à le décrire à sa manière. Il est bien dommage qu’ils n’aient eu une bougie pour se mettre d’accord. (Contes soufis – Le Mesnevi - Rumi) Ce conte de Rumi est riche d’enseignements : Premier enseignement : ne pas se fier aveuglément à sa propre perception dominante: visuelle (la vue), auditive (son), olfactive (odorat), kinesthésique (toucher, sensation interne). Nous avons chacun de nous un sens plus développé qu’un autre, par exemple, certai...