L’intuition est une notion difficile à expliquer ou à cerner. On l’appelle souvent 6ème sens et parfois ressentie comme un phénomène paranormal pour certain. Pour d’autres, elle est un don, ou un talent.
Le pragmatisme est plus facile à définir. Le pragmatique est carré, son mot d’ordre est l’action.
Être intuitif est essentiel lorsque nous avons du mal à choisir entre deux solutions, dans ce cas de figure, on se laisse guider par son 6ème sens.
Par contre, être trop dans l’intuition peut devenir un défaut, lorsque celle-ci est exagérée. Un intuitif peut devenir un doux rêveur, si ses aspirations ne sont pas tout de suite mises en action. Sinon, il risque de rester dans le monde de l’illusion.
De même pour le pragmatisme, si vous êtes que dans la programmation, vous ne laissez pas place à la spontanéité, à l’enfant qui est en vous. Vous devenez rigide.
On peut constater qu’au bout du compte, l’intuition est un atout majeur, lorsqu’elle est suivie par le pragmatisme, et vice versa. Si on allie, les deux qualités, on développe du charisme.
L’émotion peut être un indicateur puissant, pour nous aider à trouver la voie du juste milieu. Mais attention à ne pas sombrer dans l’exagération, ou le déni. Pour cela nous avons besoin de l’autre, car il est un miroir où se reflètent parfois nos zones d’ombres qui nous apparaissent à travers une gêne, un mal-être, une colère, de l’appréhension face à un certain profil. Ce n’est pas négatif en soi, cette gêne peut nous apprendre beaucoup sur soi. Nous pouvons utiliser le message de changement positif de cette émotion, ou sentiment pour se développer. Par exemple, face à une personne autoritaire, nous pouvons ressentir un mal-être, une gêne. Mais si on regarde de près, on constate peut être que cette personne, nous souhaitons lui ressembler sur ce point-là ou bien on possède cette caractéristique en nous, mais on ne le sait pas. On appelle cela les zones d’ombres, la partie cachée. Grâce à ce ressenti, nous allons travailler sur ce qui nous dérange pour en faire un atout. Lorsque cette gêne disparait, c’est que nous avons mis en lumière une partie de nous. L’intuition peut intervenir dans ce cas de figure, on peut aussi l’appeler discernement. Car ce don permet de percevoir, les choses cachées en nous avec l’aide de l’autre, car il faut qu’il y ait interaction. Le travail ne se fait pas seul, car on peut sombrer dans l’introspection, le contrôle permanent, ou la projection. Rappelez-vous, l’intuition fait appel à l’enfant qui est en vous. Il faut apprendre à désapprendre, à lâcher-prise. En quelque sorte, un travail de polissage pour mieux sentir et percevoir les choses qui sont imperceptibles, si on utilise que notre esprit cartésien.
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